7- Lexique

LEXIQUE DES TERMES ANCIENS ET AUTRES PEU COURANTS

(en rapport avec les informations contenues sur le présent site Palacret.com)

Accertener :

Assurer, certifier, rendre sur, garantir la vérité d’un fait.

Adjournement :

Assignation à comparaître.

Alleu :

Terre possédée en propriété complète. Elle s’oppose aux fiefs ou aux censives impliquant une redevance seigneuriale.

L’alleu noble ne comporte ni hommage, ni services nobles.

L’alleu paysan est une terre indépendante de tout seigneur, qui n’entraîne ni redevance, ni services, ni droits.

Alloué :

Substitut, lieutenant du sénéchal (celui qui remplace en cas d’absence).

Aveu :

En droit seigneurial, l’aveu est un acte écrit par lequel le vassal décrit les biens qu’il tient de son seigneur ainsi que les droits et devoirs qu’il a vis-à-vis de ce dernier ; par exemple les exploitants des domaines appartenant à la commanderie du Palacret devaient aveu à leur commandeur par un acte authentifié par le notaire de la commanderie.

De son côté, le commandeur du Palacret rendait de même, et sous la même forme, aveu au roi de France.

Bailler la levée :

Remettre la récolte, remettre l’impôt levé ou la redevance.

Bailli :

Voir juridiction.

Bannie :

proclamation, publication, information destinée à l’ensemble de la population.

Billot (devoir de) :

Impôt levé sur la vente de vin au détail.

Boisseau :

Unité de volume. Sa capacité variait selon les régions. On peut noter que le boisseau mesurait environ 33,9 litres à Saint- Brieuc, 40 litres à Guingamp et 51,6 litres à Belle- Isle- en- Terre.

Calice :

Vase sacré employé dans la célébration eucharistique.

Cens :

C’est une redevance, annuelle, perpétuelle due sur le foncier par le censitaire au seigneur. Cette redevance pouvait être en argent ou en nature. En principe les bâtiments et les aménagements sont apportés par le censitaire.

Chambellage :

Droit payé au seigneur par le nouveau vassal.

Champart :

Impôt seigneurial prélevé en nature, proportionnel à la récolte, prélevé après la dîme due au clergé. Il oscillait entre une gerbe sur 12 et une gerbe sur 16.

A partir du XVe siècle, il était souvent converti en en argent.

Chaussée du moulin :

ouvrage maçonné, submersible, en travers du cours d’eau, avec une partie supérieure dénommée déversoir. Réalise de fait une mini réserve d’eau

Chefrente :

Rente due au titre de l’inféodation primitive. Rente perpétuelle payable en argent ou en nature au seigneur suzerain par le détenteur d’un héritage noble. La chefrente est en principe immuable.

Ciboire :

Vase, en général fermé par un couvercle, où sont conservées les hosties consacrées par le prêtre. Ce mot vient du latin ciborium=coupe.

Congéable :

Le domaine congéable est un mode de tenure où le fond seul appartient au bailleur. L’exploitant concessionnaire possède les édifices et superfices que le propriétaire foncier doit lui rembourser en cas de congé.

Convenant :

Accord, et par extension bien rural concédé suivant un régime contractuel défini.

Corde :

Unité de mesure de surface valant environ 60,8 m².

Cri à la force :

Appel à l’aide ou à la force dans une situation délicate.

Curé :

voir recteur.

Custode :

Petite boîte ronde dans laquelle on dépose les hosties consacrées pour les porter aux malades.

Défaut :

en langage juridique prononcer un défaut, être défaut, défaut = ne pas se présenter à une convocation de justice, ne pas avoir obtempéré à une décision de justice.

Déguerpie :

Veuve de…

Déshérence :

Un bien tombe en déshérence s’il n’y a plus d’héritier direct. Dans ce cas le bien retourne au seigneur.

Destraignable :

Les vassaux de la seigneurie étaient "destraignables " au moulin du seigneur, c'est-à-dire qu’ils avaient l’obligation d’y faire moudre leurs grains, moyennant une redevance c'est-à-dire un prélèvement sur les grains (1/16 des grains au moulin du Palacret).

Signifie également dont on peut saisir le revenu.

Destroit ou distroit :

Droit de puni, de contraindre.

Dime :

Sous l’ancien Régime, redevance, généralement en nature, prise sur la production des paysans. Cette part de la récolte avait un taux qui pouvait varier selon l’évêché et même selon la paroisse. La dime était généralement prélevée par l’autorité dont dépendait la paroisse, à savoir l’évêque, un abbé ou une autre autorité ecclésiastique. Cette autorité portait le nom de « curé primitif» ; c’est elle qui nommait à la cure de la paroisse ; elle était tenue de verser, au titulaire de la paroisse (le recteur en Bretagne) une portion congrue pour son entretien.

Douaire :

Droit pour la veuve de bénéficier, lors du décès de son époux, d’une partie des biens du défunt.

Enfeux :

Encastrement dans l’épaisseur d’un mur d’église, abritant un tombeau avec éventuellement un gisant.

Estage :

Habitation

Redevance : ″ sur tenir quévaise sans estage jour et an par lui″ = sans avoir payé la redevance due sur la quévaise qu’il exploite.

Exécuter :

En langage de justice : saisir des biens après une décision de justice.

Exoiner :

Excuser quelqu’un.

Explecter :

Opérer un exploit de justice.

Avoir explecté des héritages = avoir usé de …

Fabrique (conseil de) :

Dans chaque paroisse assemblée de clercs et de laïcs nommés pour gérer les biens et les finances de l’Eglise ; associant des laïcs aux clercs à compter du concile de Trente ; le statut des membres évolue à nouveau après la révolution de 1789 ; la loi de séparation de l’église et de l’état de 1905 supprima le conseil de fabrique.

Fief :

Tenue concédée à un vassal à charge de foi et hommage.

Fouage :

Impôt spécifique à la Bretagne. Au début il s’agissait d’une recette extraordinaire, établie pour répondre à un besoin ponctuel. Le premier fouage connu date de 1365. C’est un impôt direct qui se collecte à l’aide de registres nominatifs ; l’unité de base est le feu (du latin focus qui deviendra foyer). En réalité, le feu n’est pas constitué d’une famille mais plutôt d’un groupe d’habitations ; ainsi au XV e siècle, pour constituer un feu, il fallait trois chefs de ménage.

Framboy :

Les paysans entassaient dans la cour de la ferme les débris végétaux pour les transformer en fumier par le piétinement des animaux qui les malaxaient et les mélangeaient à la boue. La bouillie résultante était le framboy une forme de fumier.

Franc fief :

Fief possédé par un roturier ; le détenteur devait payer le franc fief tous les 20 ans ou à l’occasion d’une mutation.

Frost :

voir terres frostes

Gaigneries :

Récoltes de céréales.

Greffier :

Voir juridiction.

Juridiction :

La justice des Hospitaliers du Palacret, comme celle des plus importantes seigneuries, comportait trois niveaux : la haute, la moyenne et la basse justice.

En haute justice, le seigneur peut juger toutes les affaires et prononcer toutes les peines dont la peine capitale ; cette dernière ne pouvant toutefois être exécutée qu’après confirmation par des juges royaux ; la haute justice jouit de la plénitude de juridiction au civil comme au pénal.

En moyenne justice, le seigneur peut juger les rixes, injures et vols ; les délits ne peuvent être punis de mort ; pratiquement la moyenne justice joue un rôle important au civil notamment en matière de succession et de protection juridique des intérêts des mineurs : apposition de scellés, inventaire après décès, ventes aux enchères, nomination des tuteurs, décrètés de justice …

En basse justice, le seigneur peut juger les affaires relatives aux droits dus au seigneur, cens, rentes, rédaction de contrats (aveux), héritages, déshérence sur son domaine ; il s’occupe aussi des délits et amandes de faible valeur (dégâts des bêtes, injures, amendes inférieures à 7 sols 6 deniers ).

Il doit posséder un sergent et une prison afin d’y enfermer tout délinquant avant de le mener en haute justice.

Le tribunal seigneurial comporte au moins trois personnes :

Le juge, appelé prévôt, bailli ou sénéchal.

Le procureur appelé procureur fiscal engage les poursuites.

Le greffier transcrit les jugements et tient les archives de la justice.

Livre :

L’unité monétaire de base était la livre qui valait 20 sols (sous). Un sol valait 12 deniers.

La livre parisis était, jusqu’en 1203, la monnaie de compte officielle du domaine royal, en 1262 Saint Louis étend l’utilisation de la livre tournois à tout le royaume.

En 1549 la livre tournois devient unité de compte pour la tenue de la comptabilité.

En 1667 la livre parisis disparait totalement.

1 livre tournois =0,8 livre parisis.

1 pistole = 7 livres 12 sols en 1629.

1 écu d’or = 4 livres en 1629.

1 écu (sans autre mention) = 3 livres en 1629.

Pour avoir une notion de la valeur de ces unités, nous pouvons indiquer qu’à Saint-Laurent, au début du 17 e siècle une poule était estimée entre 5 et 7 sols, un boisseau d’avoine à environ 2 livres et un boisseau de froment entre 4 et 5 livres. Pour autant, l’estimation n’en est pas très aisée étant donné que la capacité du boisseau servant à mesurer les matières sèches était différente d’un lieu à l’autre. En outre, pour le blé noir, la mesure se faisait en pyramide tant qu’il n’y avait pas déverse et pour le froment à mesure rase. Cependant, pour une estimation plus précise, on peut noter que le boisseau mesurait environ 33,9 litres à Saint-Brieuc, 40 litres à Guingamp et 51,6 litres à Belle-Isle-en-Terre. Les archives du Palacret mentionnent aussi, en 1704, ″ un boisseau d’avoine grosse mesure du Palacret ″, mais nous en ignorons la capacité.

Pour évaluer le prix de la main d’œuvre, mentionnons qu’à la même époque, une corvée était estimée à Saint-Laurent entre 6 et 7 sols.

Lods et ventes:

Droit dû au seigneur par celui qui acquiert un bien dans sa seigneurie; proportionnel au prix en contrepartie du consentement à la cession d’une tenue.

Marguilliers :

Membres laïcs du conseil de fabrique.

Mecte ou mette :

Limite (d’un bourg par exemple).

Mestier:

Si concerne une juridiction = service, office.

Minotte ou minot : voir unités de mesures

Montre :

Revue militaire de la noblesse sous l’Ancien Régime.

Motte castrale :

Ouvrage de défense médiéval, composé d’un rehaussement important de terres rapportées, de forme circulaire.

Plège :

Garant, garanti, caution, gage.

Portion congrue :

Du latin congrue = convenable.

Partie de la dime qui devait être versée, par l’autorité chargée de sa collecte, aux curés et vicaires pour leur entretien et nourriture. Aux XVIIe et XVIIIe siècles, les montants en étaient fixés par des édits du roi. L’édit de 1626 fixait par exemple la portion congrue pour les curés situés en "deça de la rivière Loire, à 300 livres par an et à 200 livres pour ceux situés au dela de la rivière Loire ".

Potin :

Alliage de cuivre, étain et plomb.

Poulailler :

Sous la commanderie du Palacret les convenanciers doivent une chefrente. Cette chefrente comprend, presque systématiquement une partie monnaie, des céréales, des poules et des corvées. La charge de collecter ces poules est attribuée à une personne de la paroisse : le poullailler.

Préciput :

Avantage donné à un héritier. Sous le régime de la quévaise avantage donné au plus jeune des enfants d’hériter de la quévaise lors du décès de son père. Au Moyen Âge le préciput de l’ainé était un avantage donné à l’ainé sur ses puinés.

Premesse :

Droit au plus proche parent en cas d’aliénation d’un bien familial.

Procureur fiscal :

Voir juridiction.

Quartier : voir unités de mesures

Quévaise :

Type de contrat appliqué aux biens fonciers de la commanderie de la Feuillée (qui intégrait le Palacret ) et à ceux des abbayes cisterciennes de Bégard et du Relecq .

Rachat ou rachapt :

Droit du au seigneur à chaque mutation de propriétaire.

Recordé :

Son terme recordé d’office = confirmé.

Recordé Allain Guillou sergent : le sergent a résumé, récapitulé, rapporté.

Recteur :

Le recteur, du latin rector qui dirige, désignait en Bretagne le bénéficiaire de la cure (de curare = avoir soin de), c'est-à-dire l’entité paroissiale sur laquelle est prélevée la dime ecclésiastique (le bénéfice) qui est en quelque sorte le salaire du prêtre qui s’en occupe. Selon la taille (ou la richesse) de la paroisse, donc du montant de la dime, il pouvait employer un curé (si celui-ci avait en charge une trêve, c'est-à-dire une annexe de la paroisse, on le disait curé d’office) et un ou des vicaires.

La difficulté vient parfois qu’en pays Gallo, et surtout aux évêchés de Rennes et Nantes, on appelait indifféremment le patron recteur ou curé, et ses adjoints ″ sub-curés, sous-curés″ et les autres prêtres vicaires. Ce qu’on appelle parfois prêtre habitué, ou chapelain, c’est un prêtre qui exerce dans la paroisse mais n’est pas payé sur son bénéfice, mais sur le revenu d’une chapelainie ou d’une aumônerie privée.

Reformation :

La réformation des feux (foyers) consiste à la remise à jour, par paroisse, des foyers devant payer le fouage. Elle établit la liste des personnes exemptées de cet impôt. Ces listes constituent de fait la liste des nobles, anoblis, terres et maisons nobles. Le Parlement de Bretagne ayant décidé que ″ nul roturier ni autre qui ne seraient extraits de noble génération en droite ligne et ne vivant noblement ne pourraient acquérir héritage ou fief noble sur peine de le perdre et appliquer le prix de vente au Duc.″ ; de ce fait, ultérieurement, les propriétaires de terres dites nobles furent considérés comme étant d’extraction noble.

Renable ou regnable :

Etat des lieux. En sus pour un moulin inventaire des tournants, moulants et des ustensiles et en extérieur des vannes ou bondes, bief, déversoir.

Renée : voir unités de mesures

Rentier :

Registre listant les biens fonciers occupés par les vassaux. Il définit les redevances de toutes natures dues au seigneur et enregistre les paiements.

Respit :

Délai, durée.

Retrait lignager :

Il s’agit, en cas de vente d’un bien immobilier, de la faculté offerte à un parent de le reprendre à l’acquéreur, à condition de lui en rembourser le prix.

Ruser (se) :

Détériorer, tout à fait usé.

Sauf erreur de gît ou de calcul :

Expression usuelle dans un rapport comptable . Gît (du verbe gésir) a ici le sens de report d’écriture au sens de recopie.

Sénéchal :

Voir juridiction.

Sieur :

Le mot sieur comme d’ailleurs le mot seigneur, vient du mot latin senior.

Il désigne simplement un propriétaire foncier, et n’est donc pas en soi un critère de noblesse.

Somme : voir unités de mesures

Tenue :

Bien rural dont la jouissance est accordée à un exploitant par le propriétaire moyennent une redevance ; par extension c’est également la déclaration relative à ce bien.

Terrage :

Droit seigneurial, redevance annuelle sur les fruits de la terre. Synonyme de champart.

Terre froide :

Terre alternativement laissée en friche puis cultivée ; terre de mauvaise qualité. Par opposition, les terres chaudes sont les bonnes terres, fumées et amandées, cultivées principalement en céréales (avoine, seigle, orge, peu de froment) blé noir, navets, fèves, etc.

Terres frost :

Terres en friche.

Terrier :

Registre ou recueil des documents qui définissent l’ensemble des possessions d’une seigneurie avec le nom de l’occupant, les termes du contrat qui le lient, l’aveu qu’il fait à son seigneur avec la définition des droits et devoirs qu’il lui doit.

Unités de mesures :

Pied = 0,3248 m

Pas = 0,62 m

Lieu = 3,26 km soit 1666 toises avant 1667 ; 3,89 km soit 2000 toises après 1668

Corde = 60,8m²

Journal = 4862 m²

Sillon = 243 m²

Charrue = terre labourable en 1 jour par un homme

Pipe = mesure de futaille ; pipe de la Rochelle 593 litres

Boisseau = Pontrieux 55,8 litres ; Guingamp 40 litres ; Lanvollon 46 litres ; Saint- Brieuc 33,9 litres ; Belle- Isle- en- terre 51,6 litres ; Callac 50 litres, Corlay 35 litres.

Renée = 53,91 litres à Plouaret

Minotte ou minot = 50,7 litres à Quimper

Somme = 280 litres d’avoine ou 240 litres de seigle à Corlay, 303,9 litres à Rostrenen

Quartier = 4 boisseaux d’avoine soit la charge d’un cheval

1 livre = 20 sols

1 sol = 12 deniers

1 denier = 2 oboles

1 liard = 3 deniers, monnaie de cuivre

1 écu (sans autre mention)= 3 livres

1 écu d’or = 4 livres en 1629

1 livre tournoi = 4/5 de la livre parisis

Vassal :

Tenant lié à son suzerain par contrat ou serment. Il pouvait tenir un fief noble ou roturier, et lui-même être noble ou roturier.

Vicaire :

Voir recteur.

Visite d’améliorissement :

Au bout de 5 ans de possession d’une commanderie son commandeur peut solliciter du Grand Prieuré d’Aquitaine une visite ″d’améliorissement″. Cette visite ayant pour objet une éventuelle ″promotion″ du demandeur elle suit des règles similaires à celles des visites quinquennales avec des contraintes complémentaires (prestation de serment du commandeur de n’avoir rien dissimulé sous peine de nullité …).

Le grand Prieur désignait alors des commissaires (généralement des commandeurs). Leur objectif était de venir auditer la commanderie afin de vérifier l’efficacité de la gestion du commandeur et de constater les éventuelles améliorations réalisées. Il s’agit de contrôles effectifs, d’enquêtes de visu, des différentes possessions, membres et dépendances, des droits de la commanderie, des procès en cours pour la défense des dits droits, des revenus et dépenses, des travaux réalisés, de la réalisation effective des travaux prescrits lors de la dernière visite. Ils étaient complètés par une enquête secrète, hors de la présence du commandeur, auprès des habitants et des notables.

Les constats et les conclusions des commissaires étaient ensuite transcrits dans un procès-verbal transmis au grand Prieuré d’Aquitaine et au commandeur de l’entité auditée.

Des conclusions favorables permettaient au commandeur d’obtenir une promotion, généralement une commanderie plus importante.

Visite quinquenale :

Tous les 5 ans le Grand Prieuré d’Aquitaine doit organiser une visite de chaque commanderie. Pour les réaliser un commandeur et un chapelain sont désignés. Les règles de cet « audit » sont écrites : contrôle de l’état, des manques, des comptes, des procès, des mœurs y compris celles du commandeur… rédaction d’un rapport diffusé au Grand prieuré et à l’intéressé. Les rapports sont particulièrement détaillés (plus de 100 pages pour la Feuillée). Pour éviter toute complaisance des″ auditeurs″ des peines sont établies (1 an des revenus de sa commanderie, 1 an d’ancienneté...). Quant au commandeur audité il sera privé des biens qu’il administre s’il ne fait pas réaliser les réparations mentionnées dans le rapport…..